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Caritas Uvira : Formation des propriétaires des carrés miniers, les coopératives minières, les acheteurs des minerais/négociants, les Services des mines, les acteurs de la Société Civile de Kasika, Mwenga et Kamituga.

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Les propriétaires des carrés miniers, les coopératives minières, les acheteurs des minerais/négociants, les Services des mines, les acteurs de la Société Civile de Kasika, Mwenga et Kamituga viennent d’être formés sur la protection des enfants contre le travail dans les mines. Organisée par la Caritas-Développement Uvira, cette formation des acteurs du secteur privé sur l’éthique du recrutement, les notions de travail forcé et les pires formes de travail des enfants a ciblé 30 participants au total, subdivisés dans les trois axes susmentionnés. Cette session s’est tenue mercredi le 22 mars 2023 à Kasika, un jour plus tard à Mwenga et du 24 au 25 mars dernier à Kamituga, sous la facilitation de Me Alain Nyema Mwenyemwenyi. Cet atelier s’est inscrit dans le cadre de projet de Protection et Alternatives Durables contre l’Esclavage Moderne en RDC (PADEMO), en cours depuis environ deux ans dans la Province du Sud-Kivu. Il est financé par NORAD, à travers la Caritas Norvège, et sous l’accompagnement technique et financier de la Caritas Congo Asbl.

Engagement des acteurs locaux à protéger les enfants

« Le message fort de cet atelier a été la sensibilisation de tous les acteurs intervenant dans ce secteur à prendre conscience du danger imminent qu’ils courent en engageant les enfants dans ce travail dans les mines, d’autant plus qu’il existe tout un arsenal juridique allant dans le sens de protection des droits de l’enfant et des sanctions y relatives aux coupables », a indiqué Mr Romain Tombo, Chargé de Projet PADEMO à la Caritas Uvira, abordé mardi 28 mars 2023 par caritasdev.cd. A l’issue de cette session, les participants ont formulé des résolutions, notamment celles de protéger les enfants, de ne plus engager les enfants dans les mines, d’alerter de la présence des enfants aux mines, de devenir des sensibilisateurs potentiels aux autres membres de la société qui exposeraient les enfants. En effet, cet atelier a permis aux participants d’échanger sur les formes de l’esclavage moderne qui asservissent les enfants des familles pauvres et les orphelins qui cherchent une certaine survie dans les mines. Ces enfants et orphelins sont payés souvent en monnaie de singe, avec des violences sexuelles en prime. Les participants ont conclu à la nécessité de l’organisation urgente d’un dialogue social inclusif, sur des mécanismes concertés de lutte contre l’esclavage moderne.

Ir Alain Aganze